Tim Barthel est l’un de nos « humains » préférés des Jeux olympiques d’été de Tokyo.
Lorsqu’un lecteur nous a alerté sur la biographie Instagram du plongeur allemand Barthel, qui contenait une auto-description comme « athlète, humain, plongeur » encadrée par des arcs-en-ciel et #LGBTQ sur certains messages, nous avons pensé que nous aurions un autre athlète à ajouter à notre liste de nos Olympiens.
Pas si vite. Nous avons découvert que Barthel n’aime pas beaucoup les étiquettes.
En faisant notre diligence raisonnable (le site officiel des Jeux olympiques répertorie une plongeuse allemande comme partenaire de Barthel), nous avons décidé d’écrire au plongeur et lui avons demandé comment il s’identifiait. Il en a résulté un échange de messages qui montre la fluidité et le caractère personnel de l’identité sexuelle et humaine.
« Hé, on ne me donne pas de nom », nous a écrit Barthel, 25 ans. « L’humain est humain. Peu importe de quel côté vous êtes attiré et peu importe la couleur de peau que vous avez. L’humain est humain. Tout notre sang est rouge.
C’est difficile à contester, alors nous avons demandé si nous pouvions l’ajouter à la liste puisque LGBTQ+ englobe de nombreuses identités.
« Je ne veux pas l’appeler ou donner un nom. Gay semble trop dur », a-t-il répondu. « Je te soutiens, si tu veux. Mais je ne suis pas homosexuel.
Nous sommes parvenus à un compromis heureux avec le prochain échange.
Nous avons demandé : Seriez-vous à l’aise avec nous pour dire : « Timo Barthel n’est ni gay, ni hétéro, ni aucune autre étiquette. Il est humain et soutient tout le monde.
Sa réponse: « Oui, c’est bon (avec un emoji de mains en prière). »
Le contexte de notre enquête était ce message que Barthel a posté sur Instagram la semaine dernière, avec lui portant une chemise Pride, qui se traduit par : « Parfois rien ne change en un an et tout change en un jour. Celui qui ne pense qu’en noir et blanc ne verra jamais d’arc-en-ciel ! ️ L’humain est humain.
Il est clair que Barthel réfléchit à cette question depuis un certain temps, depuis août dernier, il a posté une photo de lui dans un Speedo avec cette légende :
« Quel monde malade Si je vais à la plage en tant que plongeur (speedo), ils m’insultent en tant que pédé et ils rient. Si je vais comme tout le monde avec un short « normal », tout va bien. Débarrassez-vous des envieux Soyez vous-même et ne vous souciez pas de ce que pensent les autres ❤️ Nous sommes tous des humains. Blanc, noir, orange, épais, fin, gai ……… !!! Je t’accepte ️. »
Puisque nous sommes tous objectivement humains, nous n’ajoutons pas Barthel à notre liste LGBTQ, car selon ce critère, nous aurions 11 000 entrées. Mais nous l’enracinons dans le plongeon de plate-forme de 10 mètres masculin.