Le Soudan a aboli la peine de mort et la flagellation en tant que punitions pour les relations homosexuelles en vertu de son code pénal.
En vertu de la nouvelle loi, l'homosexualité reste contraire à la loi. Cependant, la punition pour «sodomie» reste la prison.
GSN estime que les peines maximales sont de cinq ans pour la première «infraction», de sept ans pour la seconde et de la réclusion à perpétuité pour la troisième «infraction».
Auparavant, les deux premières fois qu'une personne était coupable de relations homosexuelles, elle recevait 100 coups de fouet et une peine de prison. La troisième fois, ils seraient condamnés à perpétuité ou à mort.
Le pays définit la sodomie comme «un homme qui insère son pénis ou son équivalent dans l'anus d'une femme ou d'un homme» ou «un autre homme» permettant à un homme «d'insérer son pénis ou son équivalent dans son anus».
La loi sur la sodomie des pays d’Afrique subsaharienne est l’article 148 du Code pénal. Il est basé sur la loi extrémiste de la charia musulmane.
Changements au Code pénal du Soudan
GSN comprend que la loi a changé le 9 juillet mais est passée largement inaperçue.
Cela est dû en partie au fait que le Conseil souverain du Soudan a approuvé plusieurs modifications du Code pénal ce jour-là.
En particulier, ils ont criminalisé les mutilations génitales féminines et ont facilité les voyages des femmes avec leurs enfants en dehors du Soudan.
Entre-temps, la police de l’ordre public du pays ne pourra plus fouetter les gens en public.
En outre, les non-musulmans – qui représentent environ 3% de la population soudanaise – pourront boire, importer et vendre de l'alcool. Cependant, les rapports indiquent que le Soudan punira toujours les musulmans qui boivent de l'alcool.
Mais les quelques reportages des médias sur les changements se sont concentrés sur la suppression par le Conseil souverain d'une loi contre «l'apostasie». Cela a puni ceux qui ont abandonné la foi musulmane à mort par lapidation.
Le pays est actuellement sous la tutelle d'un gouvernement de transition, à la suite d'un coup d'État en 2019. Celui-ci est dirigé par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, qui a signé la nouvelle législation.
Des rapports répétés classent le Soudan comme l'un des pires endroits au monde pour les LGBT +.
GSN avait précédemment rapporté le cas de neuf hommes prétendument homosexuels que les autorités avaient arrêtés et battus. Le raid a eu lieu dans un appartement privé de la capitale Khartoum.
En 2012, des activistes ont supprimé 73 sites Web officiels du gouvernement au Soudan, pour protester contre la loi sur la sodomie.
La peine de mort reste applicable aux relations homosexuelles dans la pratique ou en théorie en Afghanistan, en Tchétchénie, en Iran, en Mauritanie, dans certains États du Nigéria, du Pakistan, du Qatar, de l'Arabie saoudite, de la Somalie, des Émirats arabes unis et du Yémen.